Triplettes

Le défi de l’im­pro­vi­sa­tion en trio est de garder vivante la dyna­mique de l’en­semble du début à la fin.

Vous avez sans doute déjà vu – ou vécu – les situa­tions suivantes :

• Deux impro­vi­sa­teurs qui joue à fond, et à côté : un troi­sième qui ne trouve pas sa place…
• Trois impro­vi­sa­teurs coin­cés dans une acti­vi­té commune qui n’a plus de sens pour aucun sur scène, ni pour le public…

Pour réus­sir une impro­vi­sa­tion à trois, il faut non seule­ment passer outre les écueils de l’im­pro en duo et en solo, mais encore ceux qui sont propres au trio et qui se rapportent avant tout à l’uti­li­sa­tion de l’espace.

Ce sont les regards et les jeux dans l’es­pace qui déter­minent le jeu rela­tion­nel déli­cat d’un trio. C’est là-dedans qu’on trouve ses subti­li­tés déli­cieuses, son goût unique et véri­table.

L’ob­jec­tif du stage est de faire des impro­vi­sa­tions dyna­miques en trio d’une durée de 5 à 10 minutes.

triplette | tʀiplɛt | f.

Constel­la­tion en trio ; l’ensemble de rela­tions épiso­diques entre trois impro­vi­sa­teurs qui ont lieu pendant une durée déterminée.

Improviser en trio est un jeu de déséquilibres

L’im­pro trio est avant tout un jeu de déséquilibres.

Déséqui­libre ? – Oui, il y a (au moins) sept fois plus de rela­tions en jeu dans l’im­pro à trois que dans celle à deux :

AB, BC, CA, A‑BC, B‑CA, C‑BA, ABC

Pour que personne ne reste les bras ballants ou qu’on ne s’en­ferme dans une seule constel­la­tion rela­tion­nelle, il faut que chacun soit tout le temps prêt à passer d’un déséqui­libre à un autre.