Playtime

Impro­vi­ser simple­ment et sans soucis. Créer du théâtre à partir de l’ex­pres­sion corpo­relle. Jouer magni­fi­que­ment et réfrac­tai­re­ment à l’ins­tar des plus grands clowns.

Voilà la proposition.

Les polli­ni­sa­tions croi­sées entre impro­vi­sa­tion et créa­tion, entre théâtre corpo­rel et jeu clow­nesque, vous donne­ront une occa­sion unique d’élar­gir et affi­ner votre sens du jeu.

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play­time | ˈpleɪtʌɪm | n.

Temps pour se livrer entiè­re­ment et systé­ma­ti­que­ment au jeu, sans s’expliquer et sans se justifier.

Jouer pour de vrai, c’est jouer de tout votre être

Ça implique deux choses :

• s’en­ga­ger corps et âme dans le jeu
• s’en­ga­ger singu­liè­re­ment dans un objec­tif concrè­te­ment jouable

Foca­li­ser le jeu déli­bé­ré­ment est libé­ra­teur et vous aide à pous­ser le curseur. C’est indis­pen­sable pour avoir de l’éclat sur scène.

Appuyer consciem­ment sur diffé­rents leviers de jeu vous aide à trou­ver les nuances. Ça vous force de foca­li­ser à nouveau, d’ajus­ter ou de recti­fier le tir.

En jouant ainsi, vous allez décou­vrir des possi­bi­li­tés insoup­çon­nées sans rien cher­cher. Peu importe si vous êtes en train d’im­pro­vi­ser, compo­ser ou inter­pré­ter une création.

Ce qui compte, c’est de toujours jouer plei­ne­ment de tout ce que vous êtes : corps, intel­li­gence et imagination.

Prenez exemple sur le savoir-jouer des clowns

Notre modèle de jeu, c’est la clar­té et la liber­té des clowns qui jouent leurs numé­ros avec autant de maîtrise tech­nique que de spon­ta­néi­té.

Les clowns jouent bien plus que les comé­diens – et plus que les impro­vi­sa­teurs aussi – simple­ment parce qu’ils ont plus de temps et d’es­pace pour le faire. Concrè­te­ment et dans leur esprit.

Ils ont un grand sens du jeu.

D’un côté, les clowns peuvent jouer plus libre­ment parce qu’ils n’ont pas la même l’obli­ga­tion de respec­ter une histoire donnée ou d’en inven­ter une nouvelle.

De l’autre, ils ont une obli­ga­tion plus diffuse – qui est de réagir à tout ce qui se passe non seule­ment sur scène, mais dans la salle aussi. C’est le mini­mum syndi­cal. Tout peut être occa­sion de jeu.

Pour ne pas s’éga­rer dans mille petits jeux sans consé­quences, c’est donc indis­pen­sable pour un clown d’avoir un bagage de comé­dien ou d’improvisateur.

Créer en jouant, simplement et sans vous prendre la tête

Vous allez suivre une procé­dure de créa­tion prag­ma­tique – simple et effi­cace. L’ob­jec­tif étant de créer quelque chose qui non seule­ment fonc­tionne selon les règles de l’art, mais que vous avez envie de rejouer.

Que ça finit par ressem­bler un numé­ro de clown clas­sique, une panto­mime ou un sketch comique, peu importe. C’est votre goût qui décide. Il n’y a pas de contrainte stylis­tique ou esthé­tique imposée.

Le proces­sus de créa­tion commence dès les premiers mouve­ments de l’échauf­fe­ment et conti­nue jusqu’aux dernières secondes de la présen­ta­tion à la fin du stage.

Play­time vise à établir une conti­nui­té entre les moments d’en­traî­ne­ment, d’im­pro­vi­sa­tion, de créa­tion et d’in­ter­pré­ta­tion – autre­ment dit : culti­ver un grand sens du jeu.

Le programme

Chaque jour du stage est conçu pour être une expé­rience complète et sera compo­sé des éléments ci-dessous.

Échauf­fe­ment corpo­rel et créatif

• exer­cices d’ex­pres­sion corporelle
• expé­ri­men­ta­tions libres
• impro­vi­sa­tions dirigées

Exer­cices techniques

• jeu d’ac­teur corporel
• méca­nismes du jeu clownesque
• compo­si­tion spontanée

Créa­tion et improvisation

• concep­tion pratique de formes courtes
• impro­vi­sa­tions auto-structurées
• présen­ta­tion de créa­tions en cours